Performance et climat social : les cas d’absence de longue durée en augmentation préoccupante

Publié le 14 octobre 2025
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Depuis 2015, la Clinique du Travail observe une augmentation préoccupante des taux d’absences de longue durée dans les entreprises. Souvent, au sein d’une même organisation, il est constaté que le nombre de cas d’absence de longue durée est en hausse, auxquelles s’ajoute un allongement préoccupant de la durée moyenne de ces absences. Pourtant, les accidents professionnels et non-professionnels ne sont plus la composante principale de ces absences maladie : pour comprendre de quelle nature elles se définissent, il faut désormais considérer les risques psycho-sociaux tels que le stress lié à la surcharge, l’épuisement professionnel (ou burnout), les différentes formes de souffrance au travail dues au contexte dans lequel la collaboratrice ou le collaborateur évolue, ou encore les maladies bio-psycho-sociales d’ordre privé. Dès lors, ces types d’absences ont tendance à devenir de plus en plus longues, et le retour au poste difficile (voire impossible) si les conditions de travail ne sont pas aménagées – tout au plus, analysées.

L’impact en entreprise est considérable : les employeur·euse·s ont les mains liées au certificat maladie, ils n’ont aucun pouvoir sur l’absentéisme et doivent trouver des moyens pour assurer le même rendement, avec autant d’employés en moins.

Sans compter l’impact sur les primes perte de gains.

Aujourd’hui, investir dans la prévention des absences de longues durées, par des mesures d’accompagnement et de réinsertion au travail constitue une ressource primordiale. En effet, si les mesures préventives sont déployées intelligemment et dans les temps, elles limitent les risques et profitent à l’entreprise dans son ensemble.

Alors, comment s’y prendre ? Demander au responsable RH de s’asseoir autour d’un café, jouer les psychologues, l’acuponcteur·ice, l’aide au développement personnel et le ou la diététicien·ne ? appeler les collaborateurs à leur domicile pour maintenir le lien ? chercher à comprendre leur situation ? soutenir ou contrôler ? Attention à ne pas confondre les positions : la première règle est de préserver les rôles de chacune et chacun, à commencer par celui des RH, et les limites entre l’employeur·euse et la sphère privée. Dans cette approche délicate de l’accompagnement d’une personne en arrêt de travail, il faut savoir conjuguer avec le respect des lois, les droits et les devoirs des employeurs et des employés, les règles de confidentialité et d’intégrité, éviter les commérages, rester neutre et faire tourner le business. La complexité de la prise en charge et de l’accompagnement d’une collaboratrice ou d’un collaborateur en arrêt de longue durée est telle que bien souvent, les tensions entre les parties s’accumulent et enveniment la situation, la rendant encore plus compliquée à résoudre et dans le pire des cas allongent encore l’arrêt maladie.

L’intervention d’une médiatrice ou d’un médiateur externe de la Clinique du Travail garantit une position neutre, ni juge ni parti, tout en apportant un regard externe.

Notre analyse est indépendante des enjeux d’assurance perte de gains, comme ceux de l’employeur·euse et notre priorité est de ne pas alimenter les conflits déjà existants mais au contraire, de les apaiser par une analyse pragmatique et rationnelle : dans notre position de médiateur externe, il est possible d’aborder les problématiques privées, psychologiques et médicales en toute sécurité, de rassurer l’employeur·euse et l’employé·e sur les perspectives de retour, et de délivrer une analyse rapide des perspectives et des freins à la réinsertion.

La mise en place de cette procédure est simple et offre les bénéfices suivants :

  • Soulager les RH d’une tâche chronophage et épuisante
  • Débloquer des situations ou la position entre entreprise et employé est difficile
  • Sortir la collaboratrice ou le collaborateur d’une souffrance et d’un sentiment d’éloignement
  • Coordonner étroitement les acteurs des différentes assurances (type AI, pertes de gains, caisse de pension, etc.) et les acteurs médicaux
  • Démontrer aux collaborateurs que l’entreprise se préoccupe de leur bien-être
  • Anticiper un retour au travail en douceur et adapté aux préoccupations du cas

Les mesures possibles d’accompagnement et de réinsertion tenant compte des conditions liées au certificat médical sont nombreuses et méconnues. La Clinique du Travail entreprend, tout en préservant les rôles clés de chacune et chacun, un travail de coordination incluant la médecine du travail, les RH et la collaboratrice ou le collaborateur absent, ce qui réduit considérablement les risques d’une prolongation ou d’une durée d’arrêt maladie trop importante.

Un service profitant à tout·e·s, qui, en un mot, décharge les entreprises d’un problème, libère les RH et intervient tout en permettant de préserver l’image de l’employeur·euse et respecter les collaborateur·ice·s dans leur situation.

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